Les interventions en séance

Education et enseignement supérieur
Valérie Létard, Hervé Maurey 20/06/2013

«Projet de loi relatif à l՚enseignement supérieur-Articles additionnels après l՚article 22 bis-Amendements n°262 rectifié bis, n°265 rectifié bis,263 rectifié bis-Présenté par M.H.Maurey et les membres du Groupe UDI-UC-Explication de vote »

Mme Valérie Létard

Je ne suis pas totalement convaincue par vos explications, madame la ministre. Si nous avons déposé ces amendements, c’est parce que nous savons que les dispositions actuellement en vigueur ne sont pas suffisantes pour régler le problème de notre démographie médicale et de notre organisation des soins. Le rapport de M. Maurey, qui a été très bien accueilli sur toutes les travées de cet hémicycle, montre qu’il est urgent de régler le problème de la démographie médicale en milieu rural. La concertation, oui, mais attention à ce qu’elle ne finisse pas par mettre en grand péril les territoires ruraux. Il faut aussi se pencher sur une question que je connais bien sur mon territoire : certaines zones urbaines sensibles, territoires déjà en grande difficulté, ne vont bientôt plus avoir de médecins généralistes. Je suis d’accord pour retirer les amendements nos 264 rectifié bis et 262 rectifié bis, mais j’insiste sur la nécessité de faire passer ce message au Gouvernement : il est urgent de trancher la question ! L’amendement n° 265 rectifié bis vise à répondre à un problème que l’on peut régler rapidement en ce qui concerne la dimension interrégionale. Je souhaite vraiment qu’il soit adopté. Comme Jacques Legendre et Marie-Christine Blandin, je viens d’un territoire qui connaît ces situations. Nous avons besoin de voir les médecins qui se forment dans notre région s’y installer. Il est donc nécessaire de faire quelque chose sans attendre. J’accepte également de retirer l’amendement n° 263 rectifié bis, mais je vous invite à aller très vite sur ces questions, car nous allons vraiment rencontrer un sérieux problème d’accompagnement de proximité de nos populations les plus fragiles.