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Défense, Média et Nouvelles technologies
Jean-Marie Bockel 30/04/2013

«Jean-Marie Bockel salue les dispositions du nouveau Livre Blanc en matière de cyberdéfense»

Jean-Marie BOCKEL, ancien ministre, Sénateur du Haut-Rhin, auteur d’un rapport d’information sur la cyberdéfense présenté au nom de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, tient à saluer les dispositions du nouveau Livre Blanc en matière de cyberdéfense, en dépit de réserves sur l'orientation générale du texte et notamment au sujet de la réduction annoncée de plus de 20 000 hommes, qui pourrait être de nature à remettre en cause à long terme la performance de notre outil de défense.

  En effet, le nouveau Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, remis au Président de la République lundi 29 avril, confirme l’importance des menaces qui pèsent sur la sécurité des systèmes d’information et identifie très clairement les cyberattaques comme « une menace de première importance » pour la France et ses alliés.   Le Livre blanc entend ainsi donner une nouvelle impulsion à notre politique de cyberdéfense, après le Livre blanc de 2008. Jean-Marie BOCKEL se félicite à ce titre qu’un certain nombre de mesures évoquées répondent directement aux préconisations formulées dans son rapport du Sénat.   Le Livre blanc consacre notamment le renforcement des moyens humains dédiés à la cyberdéfense, en particulier au sein de l’appareil d’Etat et des armées, afin d’atteindre un niveau comparable à nos partenaires britanniques et allemands, avec un accent sur la sensibilisation et la formation.   En matière industrielle, le Livre blanc souligne la nécessité de maintenir une industrie nationale et européenne performante dans le domaine de la cybersécurité en tant qu’élément essentiel de notre souveraineté. La capacité de résilience des opérateurs d’importance vitale, dont les systèmes particulièrement sensibles sont cruciaux pour le bon fonctionnement de la nation, doit par ailleurs être renforcée à travers un dispositif réglementaire approprié.   Enfin, une « doctrine nationale de réponse aux agressions informatiques » est mentionnée, faisant écho aux recommandations du rapport de Jean-Marie BOCKEL concernant  les capacités offensives. Le Sénateur se réjouit donc de cette étape importante vers une meilleure prise en compte des enjeux liés à la sécurité et à la protection des systèmes d’information, et précise qu’il est désormais urgent d’agir sur la mise en œuvre de ses dispositions, notamment au travers un certain nombre d’évolutions législatives et réglementaires.