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Défense, Economie et finances
Jean-Marie Bockel 29/11/2016

«PLF2017 - Jean-Marie BOCKEL : « Un moment important pour nos forces armées »»

Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien Ministre, est intervenu ce jour à l’occasion de l’examen du Projet de loi de finances pour 2017. Jean-Marie BOCKEL a souligné que l’examen du projet de loi de Finances est toujours un moment important pour nos forces armées bien que le financement de notre défense soit de plus en plus engagé dans le cadre pluriannuel des lois de programmation militaire.

Pour Jean-Marie Bockel, bien que les crédits de la défense connaissent à première vue une progression significative, les mêmes maux persistent. En effet, les OPEX demeurent sous-évaluées et nos forces sont fortement sollicitées pour assurer notre sécurité intérieure. Un constat qui pose clairement une question de lisibilité de notre budget au regard de celui dévolu à la sécurité et au ministère de l’intérieur.
 
Pour le Sénateur, le financement de notre défense est aujourd’hui arrivé à un tel point de tension que le moindre choc exogène conduit à une révision en profondeur de la trajectoire budgétaire de l’ensemble. Jean-Marie Bockel a rappelé que pour sortir de l’ornière du budget 2014, un conseil de défense puis une actualisation de la LPM de 2013 avaient ainsi été nécessaire.
 
Jean-Marie Bockel a néanmoins salué les jalons posés dans ce projet de loi de finances pour permettre une montée en puissance de notre réserve dans un format « garde nationale », dont les principaux traits avaient été dessinés dans un rapport d’information présenté cet été par Jean-Marie Bockel et sa collègue Gisèle Jourda. Pour Jean-Marie Bockel, le prochain gouvernement devra prendre toute sa part dans la mise en œuvre de cette proposition nécessaire pour soulager nos forces d’actives.
 
Enfin, au titre de son travail sur la mission « coordination du travail gouvernemental », Jean-Marie Bockel a salué la montée en puissance de l’ANSSI mais a rappelé l’urgence de pallier le manque de formations adéquates pour former le personnel nécessaire afin d’assurer notre sécurité cybernétique.
 
Ainsi, pour Jean-Marie Bockel, en dépit de réels efforts, le cadre général de ce PLF est trop fragile pour assurer le Sénat et nos concitoyens que les présentes lignes budgétaires ne sont pas autre chose que des lignes vides de sens.