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Budget, Economie et finances, Politique générale
Jean-Léonce Dupont 29/10/2015

«« Monsieur le Premier ministre allez-vous enfin baisser les impôts ? » Jean-Léonce Dupont, Sénateur du Calvados»

« Mea culpa fiscal » - Jean-Léonce Dupont, Sénateur du Calvados « Monsieur le Premier ministre allez-vous enfin baisser les impôts ? »

Jean-Léonce Dupont, Sénateur du Calvados, a interpellé ce jour le Premier ministre sur son « mea culpa fiscal ». Manuel Valls avait déclaré le 23 octobre qu’une « fiscalité trop élevée » avait « fait des dégâts considérables » et créé « une forme de rupture entre les Français et l’impôt ». « Allez-vous enfin baisser les impôts? » demande le Sénateur à Manuel Valls.   « J’apprécie la vérité de vos constats, malheureusement à la lecture du prochain projet de loi de Finances on s’aperçoit que vous ne comptez pas joindre le geste à la parole », commence Jean-Léonce Dupont. « Avec plus de 35 milliards de hausses d’impôts entre 2012 et 2014 vous avez mis de sérieux freins à notre reprise économique », ajoute-t-il.   Pour le Sénateur « le matraquage fiscal se poursuivra pourtant en 2016 avec 22 milliards d’euros de recettes supplémentaires ». « Jamais le poids de l’impôt sur l’économie n’aura été aussi important » continue-t-il. Le produit attendu de l’impôt sur le revenu est passé de 59 à 72 milliards entre 2012 et 2016, soit une hausse de 21 %.   « Les impôts ne vont pas diminuer et la dépense publique non plus » souligne le Sénateur. « Certes, le nombre d’assujettis va être réduit mais le produit fiscal va continuer à augmenter pour les 46 % des ménages qui restent imposés » s’alarme-t-il. En 2016, les cotisations fiscales vont encore s’accroître et les ménages et familles seront encore une fois durement mis à contribution.   Au Premier ministre évoquant la responsabilité partagée et le fait d’avoir trouvé en 2012 des comptes publics dégradés, Jean-Léonce Dupont a répondu : « voici trois ans et demi que vous êtes au pouvoir il faut que vous l’intégriez ». Le Sénateur ajoute qu’il faut abandonner une vision pseudo-moralisatrice du rôle de l’impôt pour aller vers la recherche « d’un équilibre subtil qui concilie exigence de justice et efficacité économique ».