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LES COMMUNIQUÉS
Politique générale
Vincent Capo-Canellas
28/03/2013
«Question de Vincent Capo-Canellas au Gouvernement : « Allez-vous enfin vous engager sur la voie d’une autre politique qui permettra à notre pays de se redresser ? »»
Question de Vincent Capo-Canellas au Gouvernement : « Allez-vous enfin vous engager sur la voie d’une autre politique qui permettra à notre pays de se redresser ? »
Vincent Capo-Canellas, sénateur de la Seine-Saint-Denis, a interpellé ce jour Jean-Marc Ayrault lors des questions d’actualité au Gouvernement : « La semaine dernière vous avez déclaré à l’Assemblée Nationale « Je sais où je vais ». Alors ma question est simple : allez-vous enfin vous engager sur la voie d’une autre politique, autour d’un vrai compromis économique et social qui seul permettra à notre pays de se redresser ? »
Le sénateur s’alarme : « Le pays doute. Pourtant, la France a de formidables atouts, elle ne peut se résigner, elle ne doit pas se résigner au déclin. »
Vincent Capo-Canellas affirme : « Pour rebondir, il faut être conscient de la situation. La crise est bien là. Vous l’avez sous-estimée en invoquant le retour de la croissance, vous l’avez même niée. Avec la récession qui menace, le chômage à un niveau historique, le pouvoir d’achat en baisse, ses effets se sont amplifiés. Vous êtes au pouvoir depuis presque un an, vous ne pouvez plus esquiver vos responsabilités »
Pour sortir de cette situation, le sénateur-maire du Bourget insiste : « Vos trois seules priorités devraient être de réarmer notre production, de refonder notre modèle social et d’en finir avec nos lourdeurs et nos rigidités. »
Au lieu de ça, déplore Vincent Capo-Canellas, « Vous nous avez habitués à une curieuse valse sur l’air d’une chose et son contraire : en juin, vous rétablissiez la retraite à 60 ans, aujourd’hui vous prenez conscience qu’il faut allonger la durée de cotisation. En juin, vous niez le problème du coût du travail, en novembre vous découvrez le manque de compétitivité des entreprises. Vous voulez favoriser le dialogue social, mais vous votez l’amnistie sociale qui encourage la casse dans les entreprises ! »
Désormais, la seule voie possible, conclut Vincent-Capo-Canellas, c’est de changer de politique et de proposer au pays un nouveau compromis économique et social en faveur de l’emploi : « Cette dernière voie peut paraître aventureuse politiquement. C’est pourtant la seule possible, celle qu’ont déjà mise en œuvre nos voisins. »