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Vincent Capo-Canellas 23/06/2016

«Vincent CAPO-CANELLAS - Loi Travail / Manifestations : « Qu’allez-vous faire pour redonner confiance A nos forces de l’ordre et à nos concitoyens ? »»

Vincent CAPO-CANELLAS - Loi Travail / Manifestations : « Qu’allez-vous faire pour redonner confiance  A nos forces de l’ordre et à nos concitoyens ? »

Vincent Capo-Canellas a interpellé ce jour le Premier ministre sur la crise sociale que traverse notre pays : « qu’allez-vous faire pour redonner confiance à nos forces de l’ordre et à nos concitoyens ?» Le sénateur est revenu sur « les folles heures », revirements et volte-face, qui ont précédé l’autorisation de manifester aujourd’hui dans un périmètre défini. « Tout a été dit sur les atermoiements qui ont conduit votre Gouvernement à donner au pays tout entier le sentiment que l’improvisation le dispute parfois à l’absurde. Les mots les plus durs sont venus de votre propre camp Monsieur le Premier ministre » a lancé Vincent Capo-Canellas à Manuel Valls. « Maintenant il faut tirer les enseignements de ces évènements » a-t-il poursuivi. Pour le sénateur, demander à nos forces de l’ordre de faire face aux pires situations dans le cadre républicain implique « d’être clair dans la chaîne de décision, ferme dans les ordres et fort dans le soutien à leur mise en œuvre ». « Nous avons le sentiment que ces conditions ne sont pas réunies en ce moment » a-t-il déploré. « Aussi, qu’allez-vous faire pour que nos forces de l’ordre et nos concitoyens retrouvent la confiance ? Allez-vous enfin revenir à une gestion efficace de l’ordre public ? » a demandé Vincent Capo-Canellas au Premier ministre. Il est également revenu sur les méthodes employées par le Gouvernement : « la tension qui existe dans le pays, l’exaspération légitime de nos compatriotes alors même que notre pays peut et doit se transformer, s’adapter pour faire face à la nouvelle donne mondiale, réformer son droit du travail, tout cela appelle une pédagogie, des formes qui sont trop absentes de la pratique gouvernementale ». Pour le sénateur, « il est possible de réformer en étant plus ambitieux, mais aussi plus à l’écoute. Le Sénat le montre dans l’examen de la loi travail ».