LES COMMUNIQUÉS
20/10/2016
«Joël GUERRIAU sur les opérations extérieures de la France»
Joël Guerriau, sénateur de la Loire-Atlantique, est intervenu ce jour à l’occasion du débat sur les opérations extérieures de la France. « Avec les membres du groupe UDI-UC, je ne peux que souhaiter que ce débat aboutisse à un meilleur contrôle parlementaire en phase avec la réalité contemporaine des crises internationales ».
Le sénateur a adressé un message de sympathie « à nos soldats, à leurs familles, à l’ensemble du monde combattant qui porte nos couleurs à travers le monde pour assurer la sécurité et la préservation de nos valeurs, de nos intérêts et de notre territoire ».
« C’est au nom de ces femmes et de ces hommes qui font le choix de notre défense nationale que le Parlement doit exercer sa compétence en matière de contrôle et d’analyse de nos opérations extérieures » a affirmé Joël Guerriau qui a demandé « un rendez-vous annuel, différend du débat budgétaire ».
Pour le sénateur, « les objectifs assignés à nos OPEXs ont toujours été atteints, quel qu’en soit le prix, notamment humain. Ce sacrifice justifie que les exécutifs qui se sont succédé ont conservé la volonté de se placer dans le cadre de la plus stricte légalité internationale ».
« Si les membres de Daesch limitent leur déplacement, se terrent dans des tunnels c’est grâce à l’arme aérienne. Cela ne suffira pas à mettre à terre une idéologie barbare mais contribue à l’affaiblir sérieusement » a indiqué Joël Guerriau. « L’engagement de l’armée de l’air peut être salué mais n’est-il pas à flux tendu ? » s’est-il inquiété.
Sur la question des moyens, « si notre pays conserve une tradition militaire riche et une compétence reconnue en matière de défense, nos moyens ne sont plus nécessairement à la mesure des risques qui nous entourent. Nous savons dans quel état de tension financière se trouve notre défense » a-t-il souligné. D’autant que si les moyens sont limités, les besoins ne cessent de croître, y compris au plan intérieur avec le dispositif Sentinelle.
Pour le sénateur, « dès lors, la question des financements innovants et de leur contrôle se pose, notamment dans un cadre multilatéral et européen ». Une fois le Brexit achevé, la France demeurera l’unique puissance militaire au sein de l’Union Européenne : « c’est sur la France que portera prioritairement le poids des responsabilités stratégiques de l’Union Européenne. Pour autant, la contribution de nos partenaires européens et de l’Union à nos efforts se limite bien souvent à la mise à disposition de moyens logistiques symboliques ».
Pour conclure, Joël Guerriau a demandé « une juste reconnaissance de notre rôle de pivot dans la défense de l’Europe » qui pourrait prendre « la forme d’une participation au financement des OPEX d’intérêt fédéral ou d’une déduction annuelle à notre contribution au budget de l’UE ».
« C’est au nom de ces femmes et de ces hommes qui font le choix de notre défense nationale que le Parlement doit exercer sa compétence en matière de contrôle et d’analyse de nos opérations extérieures » a affirmé Joël Guerriau qui a demandé « un rendez-vous annuel, différend du débat budgétaire ».
Pour le sénateur, « les objectifs assignés à nos OPEXs ont toujours été atteints, quel qu’en soit le prix, notamment humain. Ce sacrifice justifie que les exécutifs qui se sont succédé ont conservé la volonté de se placer dans le cadre de la plus stricte légalité internationale ».
« Si les membres de Daesch limitent leur déplacement, se terrent dans des tunnels c’est grâce à l’arme aérienne. Cela ne suffira pas à mettre à terre une idéologie barbare mais contribue à l’affaiblir sérieusement » a indiqué Joël Guerriau. « L’engagement de l’armée de l’air peut être salué mais n’est-il pas à flux tendu ? » s’est-il inquiété.
Sur la question des moyens, « si notre pays conserve une tradition militaire riche et une compétence reconnue en matière de défense, nos moyens ne sont plus nécessairement à la mesure des risques qui nous entourent. Nous savons dans quel état de tension financière se trouve notre défense » a-t-il souligné. D’autant que si les moyens sont limités, les besoins ne cessent de croître, y compris au plan intérieur avec le dispositif Sentinelle.
Pour le sénateur, « dès lors, la question des financements innovants et de leur contrôle se pose, notamment dans un cadre multilatéral et européen ». Une fois le Brexit achevé, la France demeurera l’unique puissance militaire au sein de l’Union Européenne : « c’est sur la France que portera prioritairement le poids des responsabilités stratégiques de l’Union Européenne. Pour autant, la contribution de nos partenaires européens et de l’Union à nos efforts se limite bien souvent à la mise à disposition de moyens logistiques symboliques ».
Pour conclure, Joël Guerriau a demandé « une juste reconnaissance de notre rôle de pivot dans la défense de l’Europe » qui pourrait prendre « la forme d’une participation au financement des OPEX d’intérêt fédéral ou d’une déduction annuelle à notre contribution au budget de l’UE ».