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LES COMMUNIQUÉS
Affaires sociales, Sécurité sociale, Société
Gérard Roche
20/06/2013
«Gérard Roche - Financement de la protection sociale : « Le manque de cohérence est alarmant. La boîte à outil devient bric-à-brac ! »»
Gérard Roche - Financement de la protection sociale : « Le manque de cohérence est alarmant. La boîte à outil devient bric-à-brac ! »
Gérard Roche, sénateur UDI-UC de la Haute-Loire, a interpellé, lors des questions d’actualité au Sénat et à l’occasion de la deuxième Conférence sociale qui s’est ouverte ce matin, le Premier ministre au sujet du financement de la protection sociale.
Le sénateur déplore que le Gouvernement traite les sujets – retraites, emploi, formation, réforme de la politique familiale, dépendance…- « les uns après les autres, sans que la cohérence de l’action soit évidente. Pourtant, le financement de la protection sociale est un tout. Les charges sociales pèsent sur la compétitivité et l’emploi alors même qu’une partie d’entre-elles couvrent des risques de solidarité nationale. C’est le cas des charges des branches santé et famille. » souligne Gérard Roche.
Pour le sénateur de la Haute-Loire, « La solution de bon sens est de fiscaliser ces branches en remplaçant les charges sociales par exemple par de la TVA sociale. »
Gérard Roche, tout comme ses collègues du groupe UDI-UC, regrette que ce choix ne soit pas celui du Gouvernement : « Les charges demeurent et vous créez le CICE, un crédit sur l’impôt sur les sociétés. Par nature un système complexe à effet différé. Donc rien à voir avec une baisse directe de charges. »
« Pour le compenser, vous comptez sur deux choses : la fiscalité locale qui augmentera suite à la baisse des dotations aux collectivités et, pour le Département, le poids des prestations sociales, et, bien sûr, la TVA qui augmentera dès le 1er janvier prochain. » poursuit le sénateur.
Alors que nous devons nous attendre à une nouvelle réforme paramétrique, « Il faudrait plutôt engager une réforme systémique des retraites. C’est ce que les centristes appellent de leurs vœux depuis longtemps. » rappelle Gérard Roche.
Pour le sénateur, ce manque de cohérence est alarmant : « La boîte à outil devient bric-à-brac ! Qu’en sera-t-il quand il faudra financer pour la dépendance ?... »