LES COMMUNIQUÉS

Jean Claude Merceron et Hervé Marseille Membres de la Commission d’enquête sur les coûts réels de la production d’électricité: « Les tarifs de l’électricité ne correspondent pas à son coût réel ».

  A la veille du grand débat sur la politique énergétique prévue à l’automne prochain faisant suite aux travaux de la Commission d’enquête sur les coûts réels de la production d’électricité, Jean Claude Merceron et Hervé Marseille, membres de cette Commission, appellent le Gouvernement au réalisme et à la responsabilité dans les choix énergétiques de demain.   Leur constat est sans appel. « Depuis des années, les tarifs de l’électricité ne reflètent pas son coût réel ». En effet, La loi NOME estimait le coût du mégawatheure sorti de la centrale à 42 €/MWh. Or la Cour des comptes de son côté a récemment estimé son coût réel à 65€ au moins, et la fourchette haute du nucléaire de demain proche de 90 €/ MWh.   De plus, le relèvement du coût réel de production de l’électricité nucléaire met en lumière la compétitivité de certaines énergies renouvelables, notamment l’éolien, la méthanisation et la valorisation énergétique des déchets.   Au total, les perspectives d’énergie renouvelable pourraient offrir une production à l’horizon 2030 de 280 TWh d'électricité, permettant de couvrir l’augmentation de la consommation d’électricité.  Il est indispensable en revanche, que les moyens de  production d’électricité soient adaptés à chaque territoire.   Pour les Sénateurs du groupe de l’Union Centriste et Républicaine, au-delà du développement des énergies renouvelables, « Il est impératif de développer, des politiques de maîtrise de la consommation énergétique, ainsi que des réseaux intelligents (smartgrids) capables de gérer des effacements de consommation en période de pointe».