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LES COMMUNIQUÉS
Budget, Economie et finances, Fiscalité
Vincent Delahaye
17/11/2011
«Vincent Delahaye : « Pour restaurer la compétitivité et l’efficacité fiscale, des mesures s’imposent. »»
Vincent Delahaye : « Pour restaurer la compétitivité et l’efficacité fiscale, des mesures s’imposent. »
Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne, est intervenu ce jour dans le cadre de l’examen au Sénat du projet de loi de Finances pour 2012. Le sénateur a rappelé que « Depuis 1975, nous vivons à crédit. Aujourd’hui, nous devons faire preuve d’audace et nous engager fortement et durablement dans la voie du désendettement et du retour à l’équilibre. »
Attaché, comme l’ensemble du groupe de l’Union Centriste et Républicaine, à l’idée d’une évolution de la fiscalité qui favorise davantage la compétitivité économique et donc la création d'emplois, Vincent Delahaye, a présenté les mesures préconisées par les sénateurs centristes.
« Des mesures s’imposent »
Pour restaurer la compétitivité et l’efficacité fiscale, les sénateurs du groupe de l’Union Centriste et Républicaine demandent une réforme profonde qui permettra de sortir de l’ornière du déficit public structurel. Aymeri de Montesquiou, sénateur du Gers, a d’ores et déjà évoqué l’opportunité d’instaurer une TVA-compétitivité pour soutenir la modernisation de notre économie.
A l’initiative de Jean Arthuis, les sénateurs centristes proposent la création d’une, voire deux nouvelles tranches de l’impôt sur le revenu. Elles permettront d’intégrer plus durablement la nécessité d’imposer davantage les hauts revenus que propose le gouvernement, de remplacer la contribution exceptionnelle de l’article 3 par deux tranches supplémentaires d’impôts sur le revenu.
Vincent Delahaye estime que ces orientations de politique fiscale ne sont que le premier pilier d’un véritable assainissement de nos finances : « Après les recettes, il nous faut aborder la nécessaire question de la réduction de nos dépenses publiques. »
Le sénateur propose donc d’aller plus loin en liant l’effort sur les recettes et celui sur les dépenses : « Pourquoi ne conviendrions-nous pas d’une norme générale selon laquelle il y aurait nécessairement pour un euro de recettes supplémentaire, un euro de dépense en moins ? »
Vincent Delahaye a conclu en affirmant : « Pour échapper à la catastrophe, il nous faudra faire preuve d’un supplément de courage pour 2012. Nous devons tous y participer de manière juste et équitable.»