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Sécurité sociale
Gérard Roche 17/07/2014

«Budget rectificatif de la Sécurité sociale - Gérard Roche : « Nous refusons de devenir une chambre d’enregistrement »»

Budget rectificatif de la Sécurité sociale - Gérard Roche : « Nous refusons de devenir une chambre d’enregistrement »

Le Sénat a rejeté dans la nuit de mercredi à jeudi, face à un gouvernement autiste, le projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale 2014 -PLFRSS-. « Les sénateurs centristes ont voté contre la partie recettes » a annoncé Gérard Roche, orateur pour le groupe UDI-UC. Pour Gérard Roche, sénateur de la Haute-Loire, le groupe UDI-UC était entré dans ce débat avec un esprit d’ouverture : « En allégeant le poids des charges sur le travail, le pacte de responsabilité et de solidarité allait dans le bon sens pour revivifier notre économie et relancer les embauches ». Les centristes étaient opposés à la partie dépenses du texte qui gelait les pensions de retraités modestes sans apporter pour autant de solution de financement pérenne de la sécurité sociale. Le sénateur déplore : « Nous attendions du Gouvernement, côté dépenses, l’annonce d’un plan significatif d’économies et, côté recettes, qu’il fasse appel à la fiscalisation notamment par le biais de la TVA sociale ». Les apports du travail parlementaire avaient permis des avancées, telle qu’une réduction des cotisations sur les emplois à domicile votée à l’unanimité. Gérard Roche regrette qu’une nouvelle délibération, demandée par un Gouvernement n’écoutant même pas sa propre majorité, ait supprimé tous les amendements votés : « Le Gouvernement a fait voter les recettes amputées de mesures fondamentales. Quelle déception, quel mépris pour le travail de tous les parlementaires. Cette méthode choquante s’est conclue par un rejet massif du texte » s’insurge le sénateur. Alors que règne un antiparlementarisme, parfois nourri par des membres du Gouvernement, Gérard Roche regrette l’image qui va être donnée de la Haute Chambre et le procès qu’on lui fait : « Le Gouvernement va accabler le Sénat, traitant la Haute Assemblée d’institution désuète alors que nous refusons tout simplement d’être une chambre d’enregistrement. Cette nuit, le Sénat est devenu le sanctuaire de la démocratie. »