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Fonds de résolution unique - Joël GUERRIAU : 150 milliards d’euros en moins pour l’économie française

Alors qu’était débattu le lundi 16 mars le projet de loi autorisant la mutualisation des contributions au Fonds de résolution européen, Joël Guerriau, sénateur de Loire Atlantique, a regretté que les intérêts français n’aient pas suffisamment été portés par le Gouvernement. Pour Joël Guerriau, « cet accord est déséquilibré en défaveur du secteur bancaire français. Il aura un impact négatif sur l’économie qui souffre d’un niveau de chômage élevé. » L’urgence est en effet  de relancer l’économie française. Or, « avec une contribution de 15 milliards d’Euros, les banques françaises participeront à hauteur de 27% du total du fonds de résolution alors même que leur part « normale » fondée sur leur risque pondéré devrait être de 20%. Les 15 milliards de contribution des banques françaises au fonds auraient pu générer de l’ordre de 150 milliards d’euros de nouveau crédit. Tout ce qui est de nature à affaiblir notre industrie bancaire qui emploie près de 400 000 personnes et la rendra moins compétitive constitue une erreur ». A trop parier sur l’éclatement d’une catastrophe éventuelle, le sénateur UDI craint que « nous ne poussions le curseur trop loin de telle sorte qu’un excès de précaution conduise à étouffer cette reprise que nous attendons tous ».