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Jean-Marie Bockel réagit aux propos de Nathalie Kosciusko-Morizet sur la centrale de Fessenheim

Jean-Marie BOCKEL, qui accompagne le premier ministre, François FILLON, en déplacement officiel au Brésil ainsi qu’Eric BESSON, ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, réagit aux déclarations de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, faites ce matin sur France-Info concernant la centrale nucléaire de Fessenheim. Le gouvernement n’a évidemment pris aucune décision concernant la poursuite de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim avant d’avoir pris connaissance du rapport qui lui sera remis prochainement par l’autorité de sûreté nucléaire. Cet audit a été lancé par le Premier Ministre après l’accident de la centrale de FUKUSHIMA. « J’ai moi-même participé à une très récente visite de la centrale de Fessenheim dans le cadre d’une mission parlementaire de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST). » EDF a obtenu, il y a peu et dans le cadre des visites régulières de contrôle, un accord des autorités compétentes pour continuer à exploiter Fessenheim 10 années supplémentaires dans des conditions optimales de sécurité. Si le rapport préconisait des travaux ou des aménagements complémentaires pour encore renforcer la sécurité des centrales françaises, dont celle de Fessenheim,  EDF a déjà indiqué que ces opérations seraient effectuées. Les décisions qui seront prises concernant les centrales françaises doivent l’être sur la base de critères objectifs et rationnels. « Pour ma part j’ai bon espoir que les conditions soient toutes réunies pour la poursuite de l’exploitation de Fessenheim. »