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Politique générale
François Zocchetto 16/09/2014

«François Zocchetto : « L’équation infernale de Manuel Valls : Il faut absolument réformer… mais il ne faut surtout rien changer ! »»

François Zocchetto : « L’équation infernale de Manuel Valls : Il faut absolument réformer… mais il ne faut surtout rien changer ! »

Réaction de François Zocchetto au discours de politique générale de Manuel Valls à l’Assemblée nationale : « Je suis, comme beaucoup de mes collègues, déçu de cette intervention. La réforme selon Manuel Valls, c’est parler beaucoup du besoin de réforme tout en refusant de changer quoi que ce soit. Le Premier ministre, qui n’avait aucun tabou il y a cinq mois, ne veut en fait remettre en cause aucun des totems de l’idéologie socialiste. Je consteste la posture du Premier ministre qui veut réduire les déficits sans tenir un discours de vérité sur les efforts réels à fournir. Notre modèle social doit être rénové en profondeur. Evaluation après évaluation, il s’avère qu’il ne produit, pour des coûts exhorbitants, que des résultats médiocres en termes de solidarité et d’égalité. Nous attendons d’un gouvernement réellement réformateur qu’il reconstruise ce modèle social et non qu’il le maintienne coûte que coûte. Concernant la qualité du service public évoquée par le Premier ministre, si elle s’apprécie à l’aune du nombre de fonctionnaires, on en est au degré zéro de l’analyse et de la volonté de réforme ! Représentant des collectivités territoriales, nous sommes au Sénat tout particulièrement soucieux de leur avenir. Le schéma de la future organisation territoriale n’est déjà qu’à moitié convaincant sur le principe, mais il sera sans doute impossible à écrire dans la loi. Si l’intensité d’intercommunalité et le degré de ruralité déterminent le maintien ou non du Conseil départemental, sur quels critères concrets va-t-on se baser ? Quels seront les seuils ? A l’issue de ces 45 mn d’incantations, une vraie question demeure : les véritables réformes structurelles, les seules qui pourront sortir le pays de la crise, c’est pour quand ? »