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Police, gendarmerie et sécurité
François Zocchetto 15/06/2016

«François Zocchetto - Attentats : « Après l’épouvantable assassinat de deux policiers, nos services de renseignement sont ils suffisants ? Quelles mesures pour que notre pays retrouve le calme et la sérénité ? »»

François Zocchetto - Attentats : « Après l’épouvantable assassinat de deux policiers, nos services de renseignement sont ils suffisants ? Quelles mesures pour que notre pays retrouve le calme et la sérénité ? »

Au lendemain de l’épouvantable assassinat qui endeuille la France, François Zocchetto, président du groupe UDI-UC et sénateur de la Mayenne, a interpellé ce jour le Premier Ministre, sur les mesures à mettre en œuvre pour que la France retrouve la sérénité, le calme et la fraternité républicaine. Il l’a également interrogé sur l’état de nos moyens de renseignement. « Notre pays, une fois encore, a été la cible d’un crime abject. Deux de nos compatriotes ont été sauvagement assassinés, à leur domicile, par un terroriste. Nos pensées vont naturellement aux proches de ce commandant de police et de son épouse, ainsi qu’à leur jeune enfant sauvé par les policiers du RAID. Nous pensons également à l’ensemble des collègues de ces deux fonctionnaires et à tous ceux qui exposent chaque jour leur vie pour assurer notre sécurité. C’est un sentiment terrible que nous avons : personne n’est à l’abri de ces criminels. DAESH nous frappe ; il frappe aussi nos alliés avec cette tuerie atroce aux Etats-Unis il y a peine 48 heures. Il frappe des symboles, il frappe des innocents avec toujours plus de barbarie et de violence. L’assassin était connu de la Justice. Il avait même été condamné en 2013 à 3 ans de prison dont 6 mois avec sursis. On nous dit que le tueur avait suivi l’ensemble des obligations décidées par le tribunal dans le cadre de son sursis avec mise à l’épreuve. On nous dit que l’individu était suivi par les services de renseignement et qu’il faisait l’objet d’une surveillance téléphonique. Et pourtant, cela n’a pas empêché le passage à l’acte. La France est plongée dans un abîme de perplexité et d’inquiétude. Malgré les nombreuses dispositions que nous avons votées ces derniers mois, ici-même au Sénat, ce nouvel évènement n’est-il pas le signe que la surveillance et les moyens de renseignement concernant des individus radicalisés dans notre pays sont encore largement insuffisants ? Les forces de sécurité ne semblent plus en mesure de faire leur travail, exténuées, harcelées à Paris, Rennes, Nantes, Marseille, par les contestataires, casseurs, zadistes et hooligans de toutes sortes que le pouvoir n’a pas su contenir depuis des mois. Quelle politique le Président de la République et le Gouvernement comptent-ils proposer aux Français maintenant pour que cesse l’escalade de la violence, pour que notre pays retrouve la sérénité, le calme et la fraternité républicaine sans lesquelles il ne sera pas possible de combattre les assassins barbares ? »