LES COMMUNIQUÉS

Il a reconnu que la crise migratoire « ne pourra trouver que des réponses complexes et multiples, au sein de l’Union européenne, aux portes de l’Union, mais aussi sur les continents africain et asiatique ». Saluant « l’avancée considérable »actée au printemps dernier avec le renforcement de la coopération UE-Turquie, le Sénateur a toutefois considéré qu’il faut aller plus loin, avec une limite : l’ouverture à la Turquie « ne peut se faire à n’importe quel prix et je vous demande, Monsieur le Ministre, d’être intransigeant sur le respect des Droits de l’Homme, bafoués au quotidien depuis des mois par le Président ERDOGAN ».  Sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, Claude KERN s’est interrogé : « à quand une coopération pleine et entière entre les Etats membres, en matière de sécurité extérieure et de défense ? La problématique est toujours la même : seule la volonté politique nourrit le changement. Or, l’Europe politique, nous en sommes loin, très loin ! », a regretté le Sénateur. « Les preuves sont nombreuses, mais la gestion du Brexit avant et après le vote des Britanniques, a révélé à quel point l’Europe manque cruellement de pilotage politique. Le statu quo n’est plus supportable ». Redoutant que l’agenda électoral du couple franco-allemand ne mette encore plus à mal l’Europe, Claude KERN a souligné le risque d’une « longue année au cours de laquelle aucune décision courageuse ne pourra être envisagée pour l’Europe. Mais le monde ne s’arrête pas de tourner pendant que la France et l’Allemagne renouvellent leur personnel politique ! » « La seule manière de sauver l’Europe et de lui donner véritablement du sens, c’est de la sortir du gué dans lequel elle peine toujours plus à sortir. Il devient urgent de lancer les bases d’une véritable Europe politique », selon le Sénateur du Bas-Rhin. A commencer par les conditions de la sortie du Royaume-Uni : « Il faut à mon sens faire preuve de la plus rigoureuse des vigilances pour ne pas céder au chantage des britanniques qui, depuis l’origine, ne cessent de vouloir nous imposer leur calendrier et leurs conditions », a conclu Claude KERN.