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Affaires étrangères et coopération, Défense, Europe
Yves Pozzo di Borgo 13/07/2011

«Yves Pozzo di Borgo : « La Libye est un défi pour l’Europe : plus que jamais nous avons besoin d’une Union plus forte et mieux intégrée »»

Yves Pozzo di Borgo Sénateur et conseiller de Paris, Union Centriste Membre de la Commission des Affaires européennes Membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées  
« La Libye est un défi pour l’Europe : plus que jamais nous avons besoin d’une Union plus forte et mieux intégrée »   Le Parlement a autorisé hier la poursuite des opérations militaires en Libye. Pour Yves Pozzo di Borgo, sénateur et conseiller de Paris, cette décision est l’occasion d’évoquer l’avenir de la présence des forces européennes en Méditerranée. Le sénateur de Paris considère que « La Libye est un défi pour l’Europe ». La crise libyenne, qui a mis en exergue l’incapacité des pays membres à adopter une position interventionniste commune, atteste d’un manque croissant d’Europe dans le monde. Le sénateur en est convaincu : « La consolidation de l’édifice européen et la sécurité pour tous les peuples de la Méditerranée passera nécessairement par l’Europe de la défense ». Profondément attachés à l’idée d’Europe mais regrettant qu’elle souffre d’un manque d’unité et de solidarité, les sénateurs centristes soutiennent que « La défense de l’Europe et la garantie de la paix dans la Méditerranée doit devenir la première de nos priorité stratégique ». Crise des dettes souveraines des états membres de la zone euro, relations internationales… l’absence de l’Union dans la coalition doit nous inciter à renforcer l’intégration européenne ainsi que la coopération en matière de politique étrangère et de défense. Ainsi, le sénateur de Paris préconise de « pousser plus avant la construction d’un ministère européen de la défense et le renforcement de l’appareil diplomatique de l’Union ». Au lendemain du vote du Parlement, c’est la gouvernance de l’intégration européenne qui doit être reconsidérée : « Tant que l’Europe ne parviendra pas à parler d’une seule voix sur la question méditerranéenne, l’Union ne pourra pas s’imposer au monde comme une puissance majeure. Aujourd’hui, nous, européens, sommes à la croisée des chemins entre la faiblesse et l’impuissance d’un coté et la sûreté et la démocratie de l’autre ».