LES COMMUNIQUÉS

Budget, Sécurité sociale
Françoise Gatel 10/11/2014

«Françoise Gatel - « La France a besoin de réformes structurelles pour maintenir son système de protection sociale. »»

Françoise Gatel, sénatrice UDI-UC d’Ille-et-Vilaine, interpelle le gouvernement sur ses projets de financement de la protection sociale. Aucun ne correspond à la conjoncture économique actuelle. Pire encore, les mesures de financement proposées par le gouvernement ne répondent pas à l’enjeu majeur : préserver le système social pour les générations futures.

  « Entre 2010 et 2013, nous avons connu une baisse du déficit des comptes sociaux en passant de 30 à 15 milliards d’euros, je le salue. Seulement, depuis, le déficit stagne et rien ne semble fait pour le résorber, je m’en inquiète. » précise la sénatrice Françoise Gatel.   L’inaction du gouvernement se confond avec son incapacité à prévoir l’évolution économique de manière cohérente. « Vous avez le projet, affirme la sénatrice, d’opérer plus de 9,6 milliards de réduction des dépenses pour l’année 2014-2015. Et pour ce faire, vous vous fondez sur des prévisions de croissance économique -et principalement de masse salariale- bien trop optimistes. Vous annoncez ainsi une augmentation de 2%  de la masse salariale, c’est plus réaliste que les 2,2% prévus l’année dernière mais encore trop optimiste au regard des 1,6% finalement obtenus en 2014. »   « Une véritable incertitude plane donc sur les recettes de la Sécurité sociale. Pis encore, elle se commue en doute sérieux à la lecture plus attentive du texte. » insiste François Gatel. Un manque criant de cohérence apparaît, en effet, dans les plans gouvernementaux puisque sur les 9,6 milliards prévus, au mieux, 6 milliards peuvent être retracés. « Mais où sont passés les milliards manquants ? Déjà, les députés vous ont posé la question sans obtenir de réponse. Bercy vous aurait-il éclairée depuis ? » demande Françoise Gatel à la ministre Marisol Touraine.   Plus inquiétant encore, ces problèmes d’incohérences empêchent les parlementaires de se préoccuper des problèmes actuels des Français : « Aucune nouveauté sur les questions de la désertification médicale, la permanence des soins... A ne rien faire, on finit par faire empirer des situations déjà dramatiques. »   « Devant de telles incohérences et inquiétudes, je veux –au nom du groupe UDI-UC- vous suggérer de mettre en œuvre des réformes réellement ambitieuses. Seuls des réajustements combinés de la CSG ou de la TVA ainsi que la réintroduction de la journée de carence -supprimée pour des raisons purement idéologiques- permettront à nos enfants d’avoir accès au système de protection sociale actuel. Une réelle réforme structurelle est, à notre avis, inévitable.» conclut la sénatrice Françoise Gatel.