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Vincent Capo-Canellas 10/06/2014

«« Peut-on pratiquer le dialogue social autrement que par la confrontation ?» interroge Vincent CAPO-CANELLAS Au moment ou la grève de la SNCF débute, le sénateur dit son incompréhension »

« Peut-on pratiquer le dialogue social autrement que par la confrontation ?» interroge Vincent CAPO-CANELLAS Au moment ou la grève de la SNCF débute, le sénateur dit son incompréhension

    Vincent Capo-Canellas, sénateur-maire du Bourget, est intervenu ce jour au Sénat lors du débat sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports : « Ce débat tombe à point nommé puisque à partir de ce soir débute une grève reconductible à la SNCF à l’appel de deux syndicats de cheminots opposés à la réforme ferroviaire » a rappelé le sénateur. Il a d'ailleurs exprimé son incompréhension face à ce mouvement social en s'interrogeant : "peut-on pratiquer le dialogue social autrement que par la confrontation ?"   « Je dois dire ma relative incompréhension avec le mouvement social en cours. Il me semble, au contraire, qu’on pourrait faire le procès au projet de loi ferroviaire d’être à bien des égards plus soucieux des équilibres sociaux que de l’adaptation au monde d’aujourd’hui » déclare le sénateur.   Le sénateur centriste en a profité pour rappeler l'enjeu majeur de la réforme ferroviaire, prochainement examinée au Sénat : " Pour nous, la réforme ferroviaire a pour objectif principal de moderniser et d'améliorer le service rendu aux voyageurs. Ce n'est qu'en modernisant nos services publics que nous en assurerons l'avenir !".   Le dispositif de déclaration préalable des grévistes, instauré par la loi du 21 août 2007, et inspiré de la procédure d’alarme sociale existant préalablement à la RATP, est une avancée notable : « Grâce à lui, nos concitoyens sont informés des trains qui circuleront demain. Avant 2007, les voyageurs ne disposaient pas de ces informations essentielles pour l’organisation de leur journée. »   « Certes, les conflits sociaux et les grèves sont une part minime des perturbations du trafic. Je parle d’expérience, j’emprunte le RER B quasi quotidiennement. Les incidents, accidents, retards, avaries touchent les transports, particulièrement en Ile-de-France et pourrissent littéralement la vie quotidienne des usagers. » souligne Vincent Capo-Canellas.   C'est pourquoi, il a estimé que « Seuls des investissements massifs de rénovation et de modernisation du réseau permettront d’améliorer à terme les conditions de circulation. Là est l’enjeu majeur pour l’avenir des transports terrestres et renvoie à la question du financement des infrastructures de transports et à « l’éco-redevance », dont nous ne savons pas le sort que le Gouvernement lui réservera compte tenu des déclarations contradictoires des ministres concernés… ».