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Transports
Vincent Capo-Canellas 10/02/2014

«Vincent Capo-Canellas interpelle le ministre des transports sur le RER B»

Vincent Capo-Canellas interpelle le ministre des transports sur le RER B

Lors du débat organisé au Sénat sur l’avenir des infrastructures de transport, Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget et sénateur de la Seine-Saint-Denis, a interpellé le ministre des transports sur les récents incidents qui ont affecté la branche nord du RER B, qui a pourtant fait l’objet de travaux. « Une coupure totale du réseau est intervenue sur la ligne B nord le 15 janvier dernier, de huit heures et demie à dix-sept heures. Des passagers qui se rendaient à Roissy se sont retrouvés bloqués durant une heure et quart à l'intérieur du RER. Et ce sont les salariés d'Aéroports de Paris et les policiers présents sur place qui ont fini par délivrer les voyageurs, lesquels ont dû traverser les voies avec leurs bagages. (…) J'ai déjà eu l'occasion de le dire à cette tribune : ce scandale ne peut plus durer. Roissy est la deuxième plateforme aéroportuaire d'Europe. L'immense bug qui ne manquera pas d'arriver finira par donner envie au monde entier d'oublier Roissy, et peut-être même Paris. » Vincent Capo-Canellas a dénoncé dans l’hémicycle le scandale des transports en commun en Ile-de-France et en particulier sur la ligne B du RER. Les usagers vivent un véritable enfer quotidien. Rails cassés, pannes électriques, incidents divers, colis suspects, retards permanents sont le lot quotidien des usagers de cette ligne, qui subissent une prise d’otage permanente.« C'est le quotidien de l'ensemble des Franciliens qui est véritablement massacré. (…) Par moments, la situation est pire qu'auparavant ! Les événements récents le démontrent, et notre vécu le confirme. Les mauvais moments, ceux de blocage, sont tellement récurrents qu'ils font oublier les bons. Il est vrai que les coupures totales et autres catastrophes tendent à occulter l'amélioration « au fil de l'eau » que l'on a pu constater. » Il a également insisté sur le coût psychosocial pour la collectivité de ces incidents à répétition : «Je pense à l'étudiant qui ne peut se rendre à son oral de fin d'études ou au concours qu'il a préparé. Je pense au salarié que la peur d'arriver en retard décontenance au point de lui faire rater son entretien d'embauche. Je pense aussi à ceux qui réservent des chambres d'hôtel à 300 euros la nuit parce qu'ils craignent que, le lendemain, les réseaux de transports ne leur permettent pas d'arriver à l'heure. » Frédéric Cuvillier, ministre des transports, a estimé que les dysfonctionnements constatés étaient inacceptables, étant donné les travaux récemment réalisés sur le tronçon nord du RER B + : « Il est vrai que la situation actuelle sur ces lignes est intolérable. Lorsque de tels efforts sont accomplis, on ne peut accepter que la qualité et la régularité du service ne connaissent pas des améliorations sensibles ! (…) Alors même que nous dégageons les moyens de nos ambitions, il n'est pas tolérable que nos efforts restent vains et que la crédibilité de la parole publique soit mise en cause. » En réponse à l’interpellation du Sénateur-maire du Bourget, le Ministre a annoncé qu’une mission d’inspection de ses services allait être lancée pour faire la lumière sur les multiples incidents qui ont récemment perturbé la circulation et la réalité des travaux réalisés par la SNCF et RFF : « j'ai demandé une évaluation des travaux accomplis et des résultats obtenus pour le RER, notamment pour la ligne B. (…) Les services compétents de la RATP et de la SNCF mèneront cette enquête en vue d'évaluer les améliorations qualitatives réalisées. J'attends les résultats de ces travaux. De fait, il ne suffit pas de mobiliser des moyens : nous avons une obligation de résultat ! » Vincent Capo-Canellas attend les conclusions de cette mission d’évaluation et demande au ministre des transports que des résultats concrets soient rapidement obtenus pour les usagers du RER B.