LES COMMUNIQUÉS
Police, gendarmerie et sécurité
Gérard Roche
09/11/2016
«Gérard ROCHE : « Que comptez-vous faire face aux manifestations de policiers qui perdurent ? »»
Gérard Roche, sénateur de la Haute-Loire, a interrogé ce jour le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement sur la façon dont le Gouvernement compte agir face aux manifestations de policiers qui perdurent : « nous avons besoin de savoir comment vous comptez sortir de cette situation afin de préserver l’ordre républicain auquel nous sommes tous attachés ».
« Depuis les incidents de Viry-Châtillon, le mouvement ne faiblit pas. Le malaise est profond : un manque de moyens financiers et humains, un ressenti de désamour de la part de certains de nos concitoyens, des décisions judiciaires incomprises, une défiance vis-à-vis de leurs syndicats… La police est à bout de souffle » a souligné le sénateur.
Le sénateur a rappelé quelles étaient les revendications des manifestants : « plus de moyens bien sûr, mais aussi des peines plus sévères envers leurs agresseurs et une révision des règles de la légitime défense ».
Malgré les annonces du Gouvernement, une enveloppe de 250 millions d’euros pour un renouvellement de matériel, l’alignement des sanctions pour « outrage » à l’encontre des forces de l’ordre sur celles des magistrats et la réforme des conditions de légitime défense d’ici à la fin du mois, les manifestations de policiers se poursuivent : « cette mobilisation ravive le sentiment d’insécurité éprouvé par nos concitoyens. Alors que la menace terroriste est plus que jamais présente, les forces de l’ordre semblent crier leur impuissance ».
« Cette situation nous inquiète tous. L’Histoire montre que lorsqu’un fossé se creuse entre ceux qui nous protègent et ceux qui les dirigent, l’Etat peut vaciller » a conclu Gérard Roche.
Le sénateur a rappelé quelles étaient les revendications des manifestants : « plus de moyens bien sûr, mais aussi des peines plus sévères envers leurs agresseurs et une révision des règles de la légitime défense ».
Malgré les annonces du Gouvernement, une enveloppe de 250 millions d’euros pour un renouvellement de matériel, l’alignement des sanctions pour « outrage » à l’encontre des forces de l’ordre sur celles des magistrats et la réforme des conditions de légitime défense d’ici à la fin du mois, les manifestations de policiers se poursuivent : « cette mobilisation ravive le sentiment d’insécurité éprouvé par nos concitoyens. Alors que la menace terroriste est plus que jamais présente, les forces de l’ordre semblent crier leur impuissance ».
« Cette situation nous inquiète tous. L’Histoire montre que lorsqu’un fossé se creuse entre ceux qui nous protègent et ceux qui les dirigent, l’Etat peut vaciller » a conclu Gérard Roche.