LES COMMUNIQUÉS

Budget, Economie et finances, Europe, Fiscalité
François Zocchetto 08/09/2011

«Collectif budgétaire - Les sénateurs centristes veulent aller plus loin : ils demandent un vrai débat sur les questions budgétaires. Rendez-vous est pris à l’automne»

Collectif budgétaire - Les sénateurs centristes veulent aller plus loin : ils demandent un vrai débat sur les questions budgétaires. Rendez-vous est pris à l’automne 

  Le Sénat s’apprête à se prononcer sur le projet de loi de finances rectificatives dont l’objet est, d’une part, l’aide à la Grèce et, d’autre part, la mise en œuvre à effet immédiat des mesures de rigueur destinées à réduire nos déficits publics. Par la voix de son Président, François Zocchetto, sénateur de la Mayenne, le groupe Union centriste tient à communiquer sa position : « Nous sommes aujourd’hui dans une situation difficile qui nécessite des mesures d’urgence. Toutefois, si nous avons convenu de voter l’aide à la Grèce, nous demandons ardemment à ce que rendez-vous soit pris à la rentrée pour revenir sur les questions budgétaires. » Pour Jean Arthuis, président de la commission des Finances : « Si l’accord européen d’aide à la Grèce doit être ratifié, les autres mesures restent symboliques et ne sont pas à la hauteur des problèmes que nous devons résoudre. Il nous faut reporter à l’automne les grandes discussions financières. Ces sujets, qui impliquent l’avenir de notre pays, ne doivent pas se régler avec des amendements au texte en cours. Nous avons besoin d’une réforme, profonde, structurelle. Le vrai débat aura lieu lors de l’examen du projet de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale. » Les sénateurs centristes soulignent l’urgence à assainir nos finances publiques. Ils souhaitent que le respect de la justice et de l’équité sociale soit au cœur des indispensables mesures de rigueur. François Zocchetto rappelle que « Les sénateurs centristes demandent la création de deux tranches supplémentaires d’impôts sur le revenu et la mise en œuvre d’une taxe sur les transactions financières. » Concernant la Grèce, les sénateurs centristes conviennent que : « Nous ne pouvons faire autrement que de venir en aide à la Grèce ». Selon Denis Badré, sénateur des Hauts de Seine et orateur du groupe sur le collectif budgétaire : « Abandonner la Grèce aujourd’hui serait casser le climat de confiance au cœur de la construction communautaire, créer un climat d’angoisse généralisé au cœur des états membres et prendre le risque de voir s’effondrer l’euro. ». Pour les sénateurs centristes, cette aide doit s’accompagner d’une transformation de la gouvernance de l’Europe. Les sénateurs centristes l’affirment : « Il nous faudra une politique partagée, en France et en Europe, pour sortir de la crise qui nous affectent. La crise nous a mis en face de nos responsabilités. Il est désormais temps de les affronter. »