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Vincent CAPO-CANELLAS, Sénateur de la Seine-Saint-Denis, demande au Premier ministre de s’engager pour Air France

Vincent Capo-Canellas, sénateur de la Seine-Saint-Denis et Président du groupe Aviation civile du Sénat, a interpellé le Premier ministre sur la situation de la Compagnie Air France ce jour à l’occasion des questions au Gouvernement: « Vous ne pouvez rester sur la seule condamnation des actes. Il faut aller au-delà : renouer le dialogue et remédier à la rigidité de notre réglementation ».   « Nous avons découvert hier des images ahurissantes de cadres molestés, quasi lynchés par un groupe de salariés. Ces actes méritent la plus ferme des réprobations et des poursuites pénales. Pour autant, les auteurs de ces délits ne sauraient engager l’image de la Compagnie Air France qui est au cœur de notre patrimoine aéronautique » a indiqué le sénateur.   Vincent Capo-Canellas a rapellé qu’Air France « a toujours porté haut les valeurs de travail d’équipe et de solidarité et a su se tourner vers la conquête de passagers du monde entier ».   Pour le sénateur, au-delà de la condamnation des actes de violence, se pose la question des défis que doit aujourd’hui relever la compagnie : « redevenir pleinement compétitive, après déjà plusieurs plans de performance, baisser ses coûts, renégocier son pacte social ». Et cette question « se pose dans le contexte de tensions et d’inquiétudes générées par l’annonce de licenciements et de réductions de capacité » a-t-il rappelé.   « Que compte faire le Gouvernement pour aider Air France à franchir l’une des étapes les plus difficiles de son histoire. Vous détenez 17 % du capital, vous ne pouvez rester sur la simple posture de la condamnation des délits. » a lancé Vincent Capo-Canellas au Premier ministre.   « Allez-vous agir ? Pour favoriser le dialogue, conduire les pilotes à bouger et répondre aux problèmes spécifiques du transport aérien français qui reste à l’écart de l’expansion mondiale du trafic » a demandé le sénateur.   « Il faut renouer le dialogue social autour de valeurs et de projets de relance de la compagnie. Il faut aussi remédier aux difficultés structurelles du secteur aérien français » a conclu Vincent Capo-Canellas.