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Henri Tandonnet interpelle le Gouvernement sur l’avenir des usines BMS-UPSA et SANOFI

Henri Tandonnet, Sénateur UDI-UC de Lot-et-Garonne, est intervenu ce jour lors de la séance des questions d’actualité au Gouvernement, sur l’intention de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé de créer un groupe de médicament générique, sans référence, pour le paracétamol. Alors que BMS-UPSA et SANOFI participent à l’effort qui leur est demandé par le Comité Economique des Produits de Santé en fixant leurs prix au même niveau que ceux de la concurrence, le Gouvernement, sous couvert d’économies infinitésimales pour l’assurance maladie, entame une procédure de mise sur le marché de médicaments génériques. Cette décision, si elle était adoptée, entrainerait une chute de production des usines françaises dans plusieurs départements et une perte totale de compétitivité à l'export : « Nos territoire seraient dévastés par la destruction d’un grand nombre d’emplois. » déplore le sénateur. Dans sa question adressée au Ministre du Redressement Productif, le sénateur a insisté sur les conséquences catastrophiques d’une telle décision. « Cela n’a pas de sens ! On s’apprête à sacrifier des emplois pour un gain minime pour la sécurité sociale. Alors que des milliers de Français sont touchés par le chômage, est-ce bien raisonnable ?». Henri Tandonnet a donc interrogé le Ministre pour savoir quelle serait son action sur ce dossier, et le délai dans lequel interviendra son arbitrage. Il a été extrêmement déçu par la réponse prononcée par Dominique Bertinotti, Ministre chargée de la famille, qui s’est contentée de rappeler qu’il ne fallait pas opposer les médicaments génériques et l’emploi. Ces propos ne répondent absolument pas aux enjeux décrits par le Sénateur.