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Joël Guerriau - « La crise qui est devant nous est d'ordre politique »

  Joël Guerriau, Sénateur de la Loire-Atlantique, Groupe de l’Union Centriste et Républicaine, est intervenu dans le cadre de l’examen du projet de loi de Finances pour 2012 au sujet des engagements financiers de l’Etat. Pour Joël Guerriau, « La crise qui est devant nous est d'ordre politique. Des mesures courageuses seront inévitables pour enrayer la spirale dans laquelle nous sommes entraînés. » Le sénateur de Loire-Atlantique reconnait que le Gouvernement a pris des engagements importants en matière de réduction des déficits publics de façon à ce que nos créanciers nous conservent leur confiance. Concernant les banques, le sénateur souligne la pertinence du plan français, qui a permis de stopper le vent de panique qui commençait à souffler en 2008. En apportant sa garantie aux banques pour leur permettre d'emprunter sur les marchés, en prenant parallèlement des participations dans le capital de plusieurs établissements bancaires, l'État a réalisé un « bénéfice » de 2,4 milliards d'euros par la perception d'intérêts progressifs en 2009 et 2010. D’autres pays Européens avaient fait le choix de solliciter leurs contribuables ! Aujourd’hui, la gestion de ce stock faramineux de dette publique impose davantage d'efforts dans un contexte économique contraint. Joël Guerriau conclut : « Une telle fuite en avant ne pourra être arrêtée que par la conduite d'une politique de réduction des dépenses. Au-delà de la seule gestion de la dette, il faut nous engager sur la voie d’un désendettement durable. »