LES COMMUNIQUÉS

Affaires étrangères et coopération, Défense
02/04/2015

«Rectification LPM - Joël GUERRIAU, Sénateur de Loire-Atlantique : « Financer la Défense ou recentrer l’action de notre armée, le gouvernement doit trancher ! »»

Rectification LPM - Joël GUERRIAU, Sénateur de Loire-Atlantique : « Financer la Défense ou recentrer l’action de notre armée, le gouvernement doit trancher !»

Joël Guerriau, Sénateur UDI-UC de Loire-Atlantique, est intervenu aujourd’hui lors du débat sur la préparation de la rectification de la Loi de Programmation Militaire (LPM), rappelant les deux défis majeurs que ce texte devra relever : celui de la crédibilité budgétaire et celui de la stratégie de défense. La LPM adoptée il y a un an prévoyait une première actualisation de sa trajectoire à l’horizon 2015. Crédibilité budgétaire : l’enveloppe financière votée il y a un an prévoyait notamment la cession de bandes de fréquences hertziennes. Selon Joël Guerriau, « la cession de bandes hertziennes n’a toujours pas été réalisée, bien qu’évoquée depuis deux ans ». De plus les opérations extérieures ont été sous-budgétisées. Ce sont ainsi 3 milliards d’euros qu’il manque à notre défense pour la seule année 2015. Concernant la stratégie de défense, Joël Guerriau s’interroge sur l’opportunité d’intervenir militairement, si « en faisant le premier pas nous ne sommes pas en capacité de financer le dernier. » 10 000 militaires sont mobilisés sur notre territoire suite aux attentats de janvier. La France est plus investie à l’étranger qu’aucun autre pays européen, dont le soutien financier fait cruellement défaut. En l’état actuel, « la LPM n’est pas en phase avec cette politique, les dépenses augmentent alors que les financements manquent. » Pour le Sénateur, le gouvernement devra trancher entre deux conceptions de la défense de notre pays : Soit nous limitons nos interventions extérieures en recentrant nos forces, soit nous accroissons les moyens mis à la disposition de notre défense en trouvant des financements. Joël Guerriau de conclure : « il ne faudrait pas surestimer la capacité de notre Défense à tout entreprendre sans en avoir réellement ni le besoin, ni les moyens, ni les soutiens ».