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LES COMMUNIQUÉS
Education et enseignement supérieur
Jean-Marie Bockel
02/03/2012
«Question d’actualité au Gouvernement de Jean-Marie Bockel sur les priorités de l’enseignement dans le premier degré»
Question d’actualité au Gouvernement de Jean-Marie Bockel sur les priorités de l’enseignement dans le premier degré
Jean Marie BOCKEL, Sénateur du Haut Rhin, Ancien Ministre, a posé lors de la dernière séance des questions au gouvernement du 1er mars au Sénat une question au Ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative, sur les priorités du gouvernement dans l’enseignement dans le premier degré.
L’Education représente la moitié des fonctionnaires de l’Etat, représentant eux-même 55% du budget de la France. Sans remettre en cause le principe de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui concourt à la maîtrise des dépenses publiques et à la résorption du déficit public, nous constatons et particulièrement dans le Haut-Rhin que l’enseignement du premier degré est très touché.
Les suppressions des postes Rased, la modification des seuils d’ouverture et de fermetures des classes dans l’enseignement primaire peut inquiéter fortement les enseignants et surtout les parents d’élèves.
Dans sa réponse, le ministre de l’Education nationale a rassuré les enseignants, les élus et les parents d’élèves.
Il a rappelé que l'école primaire est fondamentale et que le Gouvernement l'a réformée en profondeur durant ce quinquennat, avec le recentrage des apprentissages sur les fondamentaux -lire, écrire, compter-, avec le dispositif révolutionnaire de l'aide personnalisée pour les élèves en difficulté ou encore les stages de remise à niveau à la fin des vacances pour environ 15 % des élèves de CM1 et CM2.
Il a rappelé que désormais la prévention et le traitement de la difficulté scolaire s’organise au sein même des classes, l’enseignant prenant en charge les élèves connaissant des difficultés ponctuelles (notamment par l’aide personnalisée à laquelle chaque maître consacre 2h par semaine). L’intervention des RASED est réservée aux élèves présentant des difficultés graves et persistantes.
Pour la rentrée 2013, Nicolas Sarkozy s'est engagé à maintenir le nombre de classes ; cet engagement sera tenu. Il y aura des aménagements, car l'école doit toujours se réformer. Les propositions de Nicolas Sarkozy dans le débat politique actuel dont l’Education est un enjeu majeur, sur la plus grande présence des enseignants et la prise en compte de la spécificité du 1er degré par le gel du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux vont dans ce sens.
Dans le Haut-Rhin, il ne faut pas se contenter d’une approche comptable dans le cadre de la réorganisation des réseaux. En effet, s’il y a effectivement des non remplacement de postes, 90 postes rased seront effectifs (41 psychologues, 15 maîtres G et 34 maîtres E). Ainsi, à la rentrée 2012, toutes les circonscriptions seront dotées d’un réseau complet comprenant les maitres les plus spécialisés et les psychologues scolaires indispensables pour le traitement des enfants en grande difficulté.
Le recteur et tous les services académiques sont particulièrement mobilisés cette année dans ce contexte très contraint pour l’académie afin de préparer une rentrée satisfaisante pour les élèves. Plusieurs réunions sont programmées avec tous les acteurs locaux pour encore améliorer l’information et la concertation sur le sujet.