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Catherine Morin-Desailly 01/12/2016

«Questions au Gouvernement - Catherine MORIN-DESAILLY demande au Gouvernement de cesser les querelles d’ambition pour se recentrer sur les priorités»

Catherine Morin-Desailly, sénatrice UDI-UC de la Seine-Maritime, Présidente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication a interpellé ce jour le Premier ministre à l’occasion des Questions d’actualité: « quelles assurances pouvez-vous donner à nos concitoyens que l’intérêt supérieur de la Nation prime sur tout le reste, et notamment sur les querelles d’ambition ? Quelles garanties à ce que le gouvernement soit effectivement en ordre de marche jusqu'à la fin du quinquennat ? ».

Notre pays vit depuis plus d’un an sous le régime de l’état d’urgence. « Depuis plusieurs semaines, nos concitoyens assistent atterrés à une inversion des priorités. Les menaces contre la sécurité de notre Pays n’ont jamais été aussi graves, elles exigent la concentration et la mobilisation totale de l'Exécutif, mais le Président de la République et vous-même poursuivez une magistrale partie de go pour savoir qui encerclera l’autre et lui fera abandonner ses prétentions présidentielles » a déclaré la sénatrice.

 

Pour la sénatrice, le Président de la République et le Premier ministre semblent davantage concernés par leur éventuelle participation à une élection primaire que par les problèmes quotidiens et la sécurité : « les Français sont à juste titre choqués et inquiets ! ».

 

« Ils sont aussi inquiets de constater que le Président de la République et le Premier ministre attisent la flamme d’une crise institutionnelle. Dans les esprits, la question que chacun se pose est de savoir comment le Président de la République ou le Premier ministre pourraient, après avoir été battus aux primaires, continuer d’exercer leur fonction » a poursuivi la sénatrice.

 

Pour Catherine Morin-Desailly, ceci « interroge avec gravité la stabilité de nos institutions, d’autant que depuis la publication inédite de ses confidences, le Président de la République fait face à une crise d'autorité et de respect inédite sous la Ve République: de la part de sa propre majorité, de son Premier ministre et surtout des Français ».